Le revers de bâton

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Le revers de bâton

On a beau dire ou beau faire, la vie se charge parfois des personnes qui vous font du mal.

Quand vous vous abandonnez à plus grand que vous, rien ne sert de se débattre corps et âme dans un marécage. Plus vous vous débattez, plus vous coulez et la personne en face de vous coule avec vous sans le savoir.

Rester dans les hauteurs demande une sacré force devant la mesquinerie, la jalousie et la méchanceté gratuite. Parfois cela demande une patience que nous n'avons pas ou encore une réflexion plus poussée que la normale.

Malgré tout, ces efforts paient parce que vous gagnez en humilité, en bienveillance et en un calme intérieur qui devient inébranlable.

Quand vous répondez à la méchanceté gratuite, vous prenez pour vous ce que l'autre dit de vous, vous vous sentez attaqué et il est bien naturel de se défendre. Cependant une loi toltèque dit : ne prenez rien personnellement

D'une manière psychologique, ou encore intra-psychologique (de sorte que l'autre soit un miroir), la personne en face de vous va tout simplement projeter sur vous ses blessures, ses peurs, ses hontes de manière à ce qu'elle puisse ouvrir les yeux ce sur quoi elle a à travailler. Cela ne se démontre plus dans la science ; le cortex préfrontal détient ce que le scientifiques appellent des neurones miroir.

D'une manière spirituelle, s'abandonner à plus grand que soi, laisse les interactions sociales dans une fluidité sans pareille et vous demande we faire vos choix en connaissance de cause. Ce qui amène à apprendre des statistiques et des probantes tout en mettant en réflexion ce qui serait le meilleur dans les interactions telle qu'elles soient.

Et puis un adage dit : on répond aux cons par le silence

Joie et bonne humeur,

"Le revers de bâton" écrit Depret Laure-Astrid