Une dernière crise existentielle ?

Les crises existentielles sont nées dans une recherche de savoir du but de notre existence, dans la recherche de qui nous sommes.

Aujourd'hui, je prends la décision de me convertir à ma religion une deuxième fois. Une dernière crise existentielle en Dieu ? Je prends la décision de partir avec mes secrets et de ne soigner que les rares personnes qui auront la ferme intention de profiter de mes services et de ne pas courir après les âmes perdues. Un dicton dit : tout vient à point à qui sait attendre. J'ai encore un chemin à parcourir et je me dois de le faire seule.

Comblée par mes affections du moment : le complexe d'infériorité reprends de l'ampleur. Des étapes semblant difficiles à passer, je reculé devant elles pour mieux sauter.

Mes enseignements continuent, je ne perds pas le fil. Ma foi est porteuse d'incarnation et j'investis dans mon développement spirituel comme on investit dans un projet de vie. Rien n'est facile. Les choix à prendre sont parfois tellement source d'angoisse que parfois on préfère prendre la facilité, ne rien changer en attendant un miracle, une miséricorde. Pourtant, ce sont toujours les mêmes envies, les mêmes ambitions qui reviennent.

Je me suis jurée de revenir en Dieu pour des causes qui, avouons le, on fait naître le feu dans mon esprit mais dans un but de purification. Le feu ne purifie-t-il pas ? Quand une plaie suinte, on y place une lame de couteau chauffée à blanc.

La vérité réside dans les cœurs

On cauterise la plaie pour ne pas qu'elle s'ouvre encore. Ma religion sera ma cauterisation parce qu'il n'y a que le divin qui répond à mes interrogations. Il est le tout voyant, le tout sachant et répond à celui qui le prie.

Chercher des réponses dans le commun des mortels, dans ce labyrinthe infernal de la conscience humaine, fait naître en moi le démon apeuré par la lumière.

Alors pendant ce temps, ma lumière grandira encore, un nouvel obstacle auquel je dois répondre solidement et pour le moment, elle est mon activité principale.

L'aura