Moi et les autres
- Laure-Astrid
- 23 nov. 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 janv.
Je vis constamment dans la peur du divin. Je ne me souviens pas d'un seul jour passé sans cette peur. S'en est devenu phobique. Même la prière me fait peur parce que je sais qu'une union se crée entre lui et moi pendant ce moment.
Pourtant, d'une manière paradoxale, c'est ce qui me pousse à être meilleure chaque jour, à penser à moi comme je le devrais et à évincer de ma vie toutes souffrances inutiles.
Je me suis tellement développée, tellement tournée vers lui qu'il est arrivé un moment où côtoyer des non-croyants m'était insupportable. Pas d'une manière relationnelle mais d'une manière énergétique. Puis j'ai compris que je ne pouvais pas monter seule et j'ai commencé à apprendre des non-croyants, à encore apprendre du monde et toujours à rechercher l'équilibre.
Je me souviens quand mes anges gardiens me sont apparus et qu'ils ont vu en moi une lumière qu'ils n'avaient plus vu depuis longtemps ;
"Ta Laura, qu'est-ce qu'elle apprend ?" tout pleins de curiosité
"La vie !" dit dans une joie inébranlable

Alors que je n'avais que 6 ans et que je réfutais tout devoir à la maison au profit du bonheur familial, ils me sont apparus, là devant moi, éclatant de joie devant ma lumière.
Aujourd'hui, je laisse les gens pour ce qu'ils sont, je ne cherche plus à les changer ni même à les aider parce qu'en fin de compte ma spiritualité m'apprend que rien ne peut aider une personne si ce n'est elle-même.
Les conseils et tout ce qui suit aura bon dos devant la mentalité qui cherchera à tout prix un autre chemin que celui que l'on lui tend. L'égo démesuré prend de l'ampleur dans un monde ou les spiritualités sont écrasées.
Pourtant, et dieu seul sait, je n'ai toujours fais que suivre mon coeur quitte à me mettre en danger. J'ai été égoïste parfois, très, trop mais ce soir, j'apprends que l'égoïsme dont j'ai fais preuve est devenu aujourd'hui mon bouclier. Aussi compréhensive et empathique que j'ai pu l'être, cela m'a appris beaucoup de l'humain mais mon dieu les souffrances que j'ai enduré sans parler des coups bas.
Vous m'excuserez certainement si je vous dit que j'ai décidé d'arrêter de souffrir pour les autres et que j'ai décidé de prendre mes jambes à mon cou pour sauver ma peau du carcan infernal du commun des mortels. Ma maladie mentale est devenue ma priorité autant que mon bien-être.
Moi et les autres,
écrit par Depret Laure-Astrid, une amoureuse de la vie
Comments