Le jugement
- Laure-Astrid
- 16 oct. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 janv.
Quand on est enfant, nous recevons parfois des jugements de nos parents ; quand nous faisons des bêtises, quand nous ne répondons pas à leurs attentes... Cela peut laisser des séquelles plus ou moins graves chez des enfants hypersensibles. Les enfants, avant l'âge de 6 ans n'ont pas de filtre. Ils ont pour naturalité de croire sur parole. Parce qu'ils ne sont pas assez, ils sont comme ça ou comme ça et cette idée qui s'instaure dans leur personnalité peut durer jusqu'à la majorité.
En grandissant, la plupart d'entre nous révisent leur éducation et se reconstruire sur des bases parfois fragiles pour se construire l'adulte qu'ils souhaitent être. Quand les bases sont fragiles, il y a cette tendance à revenir à l'enfant que nous sommes et nous en prenons soin comme le parent qu'on aurait souhaité avoir ; c'est le principe de l'enfant intérieur en spiritualité où grâce à cette technique, nous apprenons ce qu'est d'aimer inconditionnellement. Cependant, nous sommes bien souvent ramené aux conditions de la vie dans sa simplicité la plus pure. Si nous voulons de l'électricité, nous devons payer nos factures. Malgré tout, il est possible d'atteindre une apogée ; aimer la vie inconditionnellement (parce que la vie est un cadeau).
Beaucoup ne me comprendront certainement pas ou s'offusqueront à la lecture de certaines phrases, au point même de vouloir me mettre de bâtons dans les roues et ça, ça joue en votre faveur parce que je suis sensible au mauvais oeil, aux attaques psychiques, aux jugements ; parce que connaître quelqu'un demande de rentrer dans ses profondeurs.
Sans les connaître, une loi veut que nous soyons libre de tout jugement.
C'est la religion qui m'a appris à cesser les jugements. Râler pour tout toujours et en permanence, critiquer, juger, crier, taper du poing : non ce n'est pas moi parce qu'être libre de tout jugement c'est ouvrir la voie aux questions, aux raisonnements, à la voie de la raison mais ça, c'est un autre chapitre. Le blasphème.
Blasphemer quelqu'un c'est le rendre coupable de ces actes alors que la voie de la raison rend l'autre responsable de ses actes et par voie de cause à effet, le remet en question pour mieux faire après. On ne change pas un monde sans se changer soi-même.
Donc, la religion dit ; seul dieu est juge, il est le tout connaisseur de toute chose alors que vous ne savez pas. De base, nous sommes tous des ignorants. Ça rejoint la philosophie "JE SAIS QUE JE NE SAIS RIEN" qui laisse place à une humilité sans faille devant son prochain. Nous ne pouvons pas savoir ce qu'il se passe sur l'autre continent si nous n'y avons pas été, si nous ne sommes pas rentrés au cœur de ce continent.
OUI ! Nous avons l'information, les réseaux sociaux, trophée des siècles d'industries. De production en production, d'idée en idée, nous avons fait de ce monde un monde sans limites entre l'humain. Cela interroge sur l'intimité et la vie privative mais des lois se mettent en place, lentement mais sûrement.
Alors pour ce qui est du jugement, on aura beau critiquer ou maudire, le monde restera monde tant qu'il est monde. Alors manifester pour être libre de tout jugement joue en notre faveur ;
Parce qu'elle ouvre l'accès à la paix intérieure.
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